L’archevêque de l’archidiocèse catholique de Nyeri au Kenya, Mgr Anthony Muheria, a appelé le gouvernement à procéder au remboursement des fonds dus aux hôpitaux sous l’ancien National Health Insurance Fund (NHIF) et son successeur, la Social Health Authority (SHA). Selon lui, les retards de paiement affectent la continuité des services de santé dans les établissements confessionnels.
Lors de l’inauguration d’un service ambulatoire rénové et d’un bloc maternité à l’hôpital Consolata Mathari le 21 février 2025, il a souligné l’impact des arriérés sur le fonctionnement des structures de santé.
L’hôpital Consolata Mathari est en attente de remboursements d’un montant de 250 millions de shillings kényans (Ksh), une dette accumulée sur quatre ans. À l’échelle nationale, les hôpitaux confessionnels catholiques totalisent environ 2,5 milliards de Ksh de créances impayées. Ces retards compromettent leur capacité à fournir des soins de qualité.
L’archevêque a également mentionné d’autres difficultés rencontrées par ces établissements, notamment l’arrêt de la mise à disposition de personnel médical par l’État et des restrictions sur l’achat de médicaments auprès de fournisseurs à moindre coût comme la Mission for Essential Drugs and Supplies (MEDS).
Il a exhorté le gouvernement à accélérer le règlement des remboursements et à améliorer le fonctionnement du système de santé pour garantir la continuité des services aux patients.