La diversité religieuse est au cœur de l’harmonie sociale au Pakistan, a souligné Hafiz Muhammad Tahir Mehmood Ashrafi, représentant spécial du Premier ministre pour les affaires religieuses et la diaspora pakistanaise au Moyen-Orient et dans les pays musulmans. Dans un discours prononcé vendredi à Islamabad, M. Ashrafi a mis en avant l’importance de la diversité des croyances dans la construction d’un climat de compréhension et de respect mutuel au sein de la société pakistanaise.

S’exprimant après un récent verdict de la Cour suprême du Pakistan sur une question religieuse, M. Ashrafi a salué la démarche du gouvernement du Pendjab qui a déposé une requête en révision pour répondre aux préoccupations soulevées dans le cadre de la Constitution et de la loi. Il a souligné l’importance de respecter l’État de droit et de prévenir toute tentative de perturbation de l’harmonie sociale.

« La protection des droits légaux et des biens des communautés minoritaires est une responsabilité de l’État », a déclaré M. Ashrafi, réaffirmant l’engagement du Pakistan à garantir les droits de tous ses citoyens, indépendamment de leur appartenance religieuse. Il a également mis en garde contre toute tentative de semer la discorde, soulignant l’importance de maintenir la cohésion sociale et l’ordre dans le pays.

La requête en révision, qui sera examinée dans les prochains jours, symbolise la volonté du Pakistan de répondre aux préoccupations par le biais des voies légales établies, a souligné M. Ashrafi. Il a insisté sur le respect du processus juridique et a appelé à une résolution pacifique et à l’unité.

En soutien aux mesures prises par la Cour suprême et le gouvernement du Pendjab, M. Ashrafi a déclaré que les érudits et les dirigeants religieux associés au Conseil des oulémas du Pakistan avaient salué ces efforts. Ils ont reconnu l’importance d’une approche collaborative pour traiter les questions religieuses sensibles dans le respect des droits et des croyances de tous les citoyens.

Alors que le Pakistan continue à naviguer dans le paysage complexe de la diversité religieuse, ces développements soulignent l’engagement du gouvernement à favoriser un environnement de tolérance, de respect et de compréhension au sein de sa population, a conclu M. Ashrafi.

Il semble que cette prise de position soit intervenue pour calmer les esprits après que les détracteurs extrémistes de la décision controversée aient proféré des menaces de mort à peine voilée contre le juge de la Cour Suprême en cause.