Lors de sa récente réunion, le Comité de la liberté religieuse du district de Bogota (Colombie) a procédé à l’élection d’un nouveau conseil d’administration pour les deux prochaines années. Luis Andrés Montaño d’Asoemprendedores a été élu président, tandis que le pasteur Jaime Zuluaga de Iglesia Cristiana Ministerio Vida, MIV, et Antonio Lara de Iglesia Evangélica Luterana de Colombia, Ielco, ont été élus premier et deuxième vice-président respectivement. Ces élections ont été menées de manière démocratique par les représentants des différentes confessions religieuses.
Le Comité, créé en vertu de l’Accord 685 de 2017, joue un rôle crucial dans la protection du droit constitutionnel de pratiquer une religion, conformément à l’article 19 de la Constitution politique et à la loi 133 de 1994. Lors de cette réunion, d’autres représentants religieux ont également été élus pour occuper des postes clés au sein d’organismes tels que le Conseil de planification territoriale, le Conseil de district pour la politique sociale, la Commission d’éthique, et d’autres organes.
Julián Carvajal Zamora, sous-directeur de la liberté religieuse, du culte et des affaires de conscience du Secrétariat du gouvernement, a souligné l’importance de la coopération entre le secteur religieux et le district, mettant en avant la contribution sociale de ce dernier.
En plus des élections au Conseil d’administration, José Luis Caro Villafañe, de l’église Ministerio Internacional Tierra Prometida, a été désigné délégué du Comité au Conseil de planification territoriale. De même, José Albeiro Vergara, de l’Iglesia Centro Cristiano Misión Proyecto Fares, et Francisco Javier López, de l’Iglesia Cristiana Salvación a las Naciones, ont été choisis pour représenter le secteur au Conseil de politique sociale du district. Lucio Chicunque Sánchez de l’Iglesia Cristiana Integral La Fortaleza Shekinak et Caleb Delgadillo de l’Iglesia Centro de Vida para las Familias ont également été nommés respectivement délégué et représentant au Conseil de district pour la protection des victimes de violence domestique et au Conseil de district pour la paix.
Certes, tout cela ne respire pas forcément la diversité religieuse et nous attendrons de voir le comité en action pour savoir s’il fera son travail avec le recul nécessaire à une juste application des principes de liberté de religion et de conviction et de non-discrimination.