Chaque année, le 15 août marque la célébration de l’Assomption de la Vierge Marie, qui fait référence à sa montée au ciel en tant que mère de Jésus. Pour les catholiques, cet événement symbolise le premier exemple d’une personne humaine accédant directement à la gloire divine sans passer par la mort.
Cette tradition, bien que peu décrite dans les Évangiles, remonte à l’antiquité et était célébrée par les premiers chrétiens d’Orient. Devenue jour férié en France sous le règne de Louis XIII, l’Assomption a été élevée au rang de dogme religieux en 1950 par le pape Pie XII. Cette fête est souvent marquée par des processions religieuses dédiées à Marie.
En 1950, le pape Pie XII a défini l’Assomption comme un dogme de l’Église catholique, affirmant que Marie, toujours vierge, a été élevée en corps et en âme vers la vie céleste après la fin de sa vie terrestre. Cette proclamation a été faite par la constitution apostolique Munificentissimus Deus.
Les orthodoxes utilisent le terme « dormition » pour décrire cet événement, exprimant ainsi, à la différence des catholiques (qui ne considèrent pas l’assomption comme une « mort »), la croyance en la mort paisible de Marie sans souffrance, dans un état de paix spirituelle.
L’Assomption se distingue de l’Ascension, qui décrit l’élévation de Jésus vers Dieu après sa résurrection, et non celle de Marie. L’Assomption, du latin assumere signifiant « prendre avec soi », souligne que c’est Dieu qui a élevé Marie vers Lui, en reconnaissance de son rôle en tant que mère de Jésus. En revanche, l’Ascension de Jésus, du latin ascendere signifiant « monter », fait référence à son élévation vers Dieu après sa résurrection.
La célébration de l’Assomption a une signification profonde pour les chrétiens, symbolisant l’espérance de partager un jour la même transcendance que Marie. Elle incarne la réalisation de la volonté divine pour l’humanité, offrant aux croyants une voie vers la vie éternelle sous la protection et la guidance de Marie.