La question de la persécution religieuse est une réalité troublante à laquelle le monde est confronté aujourd’hui. Des pays comme la Chine et la Russie, caractérisés par des régimes autoritaires, imposent des restrictions sévères aux minorités religieuses, allant jusqu’à les emprisonner dans des camps de détention et à les persécuter ouvertement, et cekla ne nous surprend plus. Ces violations flagrantes des droits de l’homme ne sont malheureusement pas isolées à ces nations dictatoriales ; elles se manifestent également dans des démocraties où la liberté de religion est censée être un droit fondamental.
Lorsque l’on observe la situation aux États-Unis, par exemple, il est clair que même dans une démocratie bien établie, la liberté de religion est parfois menacée et doit être défendue avec fermeté. Des batailles juridiques prolongées ont été nécessaires pour garantir des droits élémentaires tels que le droit de prier en public, de porter des vêtements religieux et d’accéder équitablement aux espaces publics pour les groupes religieux.
Cependant, les défis ne se limitent pas aux États-Unis. Le Japon, souvent perçu comme un modèle de démocratie, est confronté à une crise alarmante en matière de liberté religieuse, avec des tentatives de révocation du statut légal de certaines églises minoritaires. Ces actions ont des implications inquiétantes pour d’autres groupes religieux minoritaires dans le pays. Le gouvernement japonais s’efforce de révoquer le statut légal d’une église minoritaire influente, ce qui a des conséquences inquiétantes pour d’autres religions minoritaires comme les Témoins de Jéhovah et les Chrétiens évangéliques. Si le gouvernement japonais réussit, ce sera un cadeau aux communistes qui visent à détruire le Japon.
Cette situation au Japon illustre comment même dans des démocraties réputées pour leur respect des droits de l’homme, la liberté religieuse peut être compromise.
De même, le Nigeria est aux prises avec des violences sectaires et religieuses qui ciblent spécifiquement les chrétiens, avec une complicité apparente du gouvernement. En France, la récente loi sur la « défense des valeurs républicaines » soulève des préoccupations quant à une surveillance accrue des organisations religieuses et à des restrictions potentielles sur les pratiques religieuses dans les espaces publics.
En Inde, une nation réputée pour sa diversité religieuse, des groupes extrémistes continuent de diffamer et de persécuter les minorités religieuses en toute impunité, malgré les protections constitutionnelles en place.
En France, la loi « confortant le respect des principes de la République », promulguée en 2021, confère aux autorités des pouvoirs étendus pour surveiller et dissoudre les organisations religieuses et les groupes qu’elles jugent promouvoir des idées contraires aux valeurs françaises. La constitution française inclut le concept de laïcité, et la loi interdit le port de symboles religieux ostensibles dans les espaces publics tels que les écoles.
Ces mesures soulèvent des préoccupations quant à la liberté de religion et à la protection des droits des minorités religieuses en France. Alors même que la laïcité est un principe fondamental de la République française, il est essentiel de trouver un équilibre entre la protection de ce principe et le respect des libertés individuelles, y compris la liberté de pratiquer sa religion sans discrimination ni oppression (qui d’ailleurs devrait fondamentalement découler du principe de laïcité).
Il est crucial de reconnaître que la liberté de religion n’est pas un privilège réservé aux seuls pays démocratiques. Des nations autoritaires comme la Chine et la Russie ont également inscrit ce droit dans leur constitution, mais dans la pratique, ces libertés sont bafouées et les minorités religieuses sont opprimées.
Les garanties constitutionnelles ne suffisent pas à assurer la liberté religieuse ; elles doivent être suivies d’actions concrètes pour protéger les droits des individus à pratiquer leur foi sans crainte de discrimination ou de représailles. Comme l’a souligné un défenseur de la liberté religieuse, la sécurité et la liberté des pratiques religieuses au quotidien sont essentielles pour que ce droit soit pleinement réalisé.
La liberté de religion ne peut être ignorée ou minimisée, car elle est intrinsèquement liée à la protection de tous les autres droits de l’homme. Comme l’a affirmé l’universitaire Gerhard Robbers, lorsque la liberté religieuse est menacée, toutes les autres libertés sont également compromises. C’est pourquoi il est impératif de défendre ce droit fondamental, quel que soit le type de gouvernement en place.
La relation entre la liberté religieuse, la stabilité sociale et la prospérité économique est également cruciale. Les pays qui respectent la liberté religieuse ont tendance à être plus stables et prospères, tandis que ceux qui la négligent courent le risque de troubles internes et de conflits.
Il est donc de la responsabilité de chaque citoyen et de chaque gouvernement de veiller à ce que la liberté de religion soit respectée et protégée pour tous. Ignorer les violations de ce droit dans les démocraties affaiblit non seulement la crédibilité morale de ces nations, mais compromet également les efforts mondiaux visant à promouvoir les droits de l’homme dans leur ensemble.
La liberté de religion est un pilier fondamental des sociétés libres et démocratiques. Sa protection et sa promotion doivent être des priorités absolues, tant au niveau national qu’international, afin de garantir un monde où chacun peut vivre et pratiquer sa foi en toute liberté et en toute sécurité.