Bordeaux a été le théâtre d’une manifestation unique en son genre le dimanche 4 février, alors que 500 personnes, issues de différentes confessions religieuses et convictions, ont défilé dans les rues de la ville pour célébrer la fraternité. Organisée à l’appel de responsables religieux locaux, la marche a symbolisé l’unité au-delà des clivages religieux.
Partie de la place des Capucins à 15 heures, la marche a marqué des arrêts significatifs devant des édifices religieux emblématiques de Bordeaux, tels que la mosquée du quartier Saint-Michel, la grande synagogue, et l’église Sainte-Eulalie. Les participants, qu’ils soient catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans, bouddhistes, croyants ou agnostiques, ont démontré leur engagement en faveur de la paix et de la fraternité.
Des représentants de chaque confession ont pris la parole, partageant des messages d’unité et d’espoir. Le rabbin Moïse Taïeb de Bordeaux a appelé à continuer d’offrir la fraternité à ceux qui en ont le plus besoin, mentionnant notamment le sort des Ouïgours, des Chrétiens d’Orient, et des otages du Hamas à Gaza.
Cette marche s’inscrit dans une démarche interconvictionnelle, dépassant les frontières religieuses pour célébrer les valeurs communes de paix, de solidarité, et de partage. Le rassemblement a été salué par des participants de toutes convictions, soulignant ainsi la nature universelle de la fraternité.
À Bordeaux, la fraternité s’est manifestée au-delà des différences religieuses, rassemblant des individus de divers horizons pour partager un message commun de paix et d’unité. La ville a ainsi démontré sa tradition de tolérance, un héritage salué par le maire Pierre Hurmic lors de la conclusion de la marche à l’Hôtel de ville. La Fraternité, au cœur des valeurs bordelaises, continue de transcender les différences pour construire un avenir de compréhension mutuelle.